It's party time !

A l'approche de l'été, une rumeur commence à se répandre dans les royaumes exilés, bientôt relayée par des messagers officiels. La guilde des Mains Noires, les artisans d'élite d'Orsindre, comptent organiser, dans les jours précédant le solstice d'été, une grande rencontre d'esprits éclairés et intéressés. Les quelques messagers envoyés dans les villes et villages rapportent que des "expositions" seront ouvertes à tous les artisans désireux de montrer leur savoir-faire. Ils parlent aussi, et les yeux des auditeurs brillent à ces mots, que des érudits comptent monter des expéditions dans l'inconnu, à la recherche de ruines des temps anciens. Ainsi, dans chaque communauté, les artisans les plus doués, mais aussi les plus excentriques, déposent leurs outils et empoignent leur sac de voyage, le coeur excité à l'idée de voir et partager de nouvelles trouvailles.

Je vous invite donc à vous intégrer à ceci

La rumeur était bien entendue arrivée à Pelundar.

Thoralas décida donc de s'y rendre, laissant sa forge à la charge de l'apprentie avec quelques pièces d'or ainsi que des instructions.

Prenant avec lui quelques unes de ses plus belles oeuvres. Peut-être se rendait il sur place pour exposer ou bien pour d'autres choses. Une chose pourtant était sur son "oeuvre" n'était pas achevée, il ne comptait pas l'exposer que ce soit maintenant ou quand elle fusse finie ...



(10 Po pour que l'apprentie face tourner le négoce en mon abscence à pour consigne de se limiter aux travaux ordinaires et de ne rien tenter qu'elle ne sache pas faire.)

dés qu'il eu vent de cette rumeur, Sarkis alla rendre visite à son ami, un membre de la main noire, le gnome Jawad
je ne savais pas si mon perso pouvait lui même en faire partie, vu que son travail est relativement irrégulier
"je me doutais que tu n'allais pas tarder à venir me voir" annonça ce dernier dés l'entrée du mage. (Xanthéas est resté à la demeure, il va rarement en ville)
"je suppose que je dois placer les commandes futures sur la 'liste d'attente'..." soupire-t-il."enfin, peut-être y trouveras-tu de nouvelles idées pour améliorer nos produits. mais, je t'en prie, si tu pars en vadrouille, ne soit pas absent trop longtemps, le magasin en patirait."

" toi qui est membre de la main noire, que peux-tu me dire sur cette évènement? Qui est en charge? quels sont les objectifs des possibles expéditions?" demande Sarkis.


"hum.. tu sais qu'il y a aussi une exposition pour les artisans" lui fait remarquer, avec un léger reproche, le gnome

(edit : j'ai mal compris le mp de Tsaba, je modifie donc un peu le post pour que ça colle mieux :p)

Dans son atelier de menuiserie, Stanislas travaillait sur l’ébauche d’une chaise à bascule sa précédente n’étant pas tout à fait satisfaisante. Il prenait les mesures de l’écartement des pieds pour les reporter sur les bascules lorsqu’un messager arriva jusque devant son jardin.

« Stanislas ! »

Le menuisier continua son travail, jusqu’à ce qu’on l’ait interpellé trois fois. Il reposa alors ses outils et se dirigea calmement jusqu’à la porte de son jardinet. Le messager était un gamin du village, qui gagnait quelques piécettes en livrant des colis et des lettres.

« Il faudra que je me fabrique une boite pour qu’on y déposes les lettres… La flemme de me déplacer chaque fois. » Stanislas arriva devant le messager et lui demanda en voyant la lettre. « Ca vient de qui ? »
- C’est de Jinha, notre couturière. Et y a des messagers qui sont venus d’Orsindre ! Il va y avoir une exposition là-bas de la guilde des Mains Noires !
- Tant mieux pour eux, mais qu’est ce que tu veux que ça me fasse ? »

Le jeune messager ouvra des yeux exorbités, comme il l’eut fait si Stanislas s’était révéler être un iguane à poils ras. Il hésita à répondre et se contenta de hocher la tête d’un air entendu. La magie rendait les gens un peu bizarre et le menuisier en était un après tout.

« Une expositions des artisans les plus renommés de Sandragore aurait pu vous intéresser, je disais ça comme ça hein !
- Ouais, ouais… » Stanislas percuta. Artisans renommés, expositions ! Le gamin restait là faisant le pied de grue. Ah oui, il attendait son pourboire. « Tiens, attrape ça et file ! »

Sans plus se soucier du messager, l’attention du menuisier de reporta sur la lettre. De qui ça pouvait bien… La couturière oui, alors pourquoi diable n’était-elle pas venu en personne ? S’imaginant dans la même situation, Stanislas se rendit à l’évidence. Son atelier de couture était loin, au moins cinq à dix minutes à pied. Le menuisier pris le petit chemin dans son jardin menant à la porte de sa maison.

« J’suis d’retour. »

Stanislas entra dans sa petite demeure, s’affala dans son fauteuil à bascule et se mit à la lecture de la lettre. Un retard sur sa commande à cause des pénuries de tissus. Tant pis, il aura sa cape un autre jour, rien ne pressait. Il entendit quelqu’un d’autre l’appeler depuis le portail du jardinet. Et c’était une voix de femme qu’il connaissait, ou du moins qu’il avait déjà entendu. D’un petit bond, le menuisier se releva de son siège et sortit l’accueillir avec le sourire.

C’était l’apprentie de Thoralas, le forgeron de Pelundar. Une jolie jeune femme, qui préférait le marteau à la scie. Elle attendait au portail les bras croisés et refusa l’invitation de Stanislas à entrer boire un verre. Elle lui expliqua brièvement la raison de sa visite.

« Alors comme ça Thoralas veut aller à cette expo. C’est loin Orsindre… Mais ça peut être interressant. Et de toutes façons, j’irais en charrette. D’ailleurs je me demande si la chaise à bascule tient dessus. »

Curieux il abandonna là la jeune femme pour aller prendre les mesures de sa charrette. Oui, ça collait, il n’avait plus qu’à l’empaqueter pour le voyage. Ce ne fut qu’une fois la jeune femme partie qu’il se posa une question primordiale. Quand est-ce qu’aurait lieu l’exposition ? Stanislas enfila une chemise et pris le chemin de la forge après avoir verrouillé sa maison, sur les traces de l’apprentie.

Nous sommes quinze jours avant le solstice, il reste donc une dizaine de jours avant le rassemblement. Merci d'être si motivés.


Du côté de Sarkis :
Jawad répond : eh bien, le haut-fondeur Gavain nous en a parlé à la dernière réunion générale, au solstice d'hiver. Ce sera l'occasion de marquer un grand coup contre les autres guildes, si tu vois ce que je veux dire... Il s'agit d'exposer un maximum pour attirer les meilleurs artisans. Pour ce qui est des expéditions, je ne sais que peu de choses, juste qu'un cercle d'érudits, les Hermétologues, de Léamprys, a approché notre confrérie parce qu'ils avaient fait des découvertes qui pouvaient nous intéresser, mais rien n'a filtré. J'espère que tu prendras le temps de réfl"chir à exposer une des tes oeuvres, ca ferait du bien au magasin.

- Mais non, tu te fais des idées... *SCHTUNK* (bruit du marteau qui tombe sur le métal)

- Monsieur, je vous assure *SCHTUNK* qu'il me regarde bizarrement *SCHTUNK*... Monsieur? vous *SCHTUNK* m'écoutez ?

- Bien sur que je t'écoute. *SCHTUNK* D'ailleurs tu n'as pas du travail? *SCHTUNK* Allez, au boulot *SCHTUNK* et arette de dire *SCHTUNK* ces choses au sujet de Stanislas ...*SCHTUNK*

Le silence revenu on n'entendait que le tempo métalique résonner. Thoralas se concentrait pour achever le bouclier qu'il avait préparé pour l'exposition. Ce bouclier de style profilé était inspiré de ceux usé autrefois par les elfes mais d'une taille plus grande adapté aux humains. Forgé dans le meilleur acier de Pelundar, il était certes lourd mais d'une forte résistance.

Son travail lui semblait maintenant terminé. Il ne lui restait qu'a le polir.

" Salut, Thoralas ! "

Cette voie, c'était sans nul doute Stanislas et bien sur personne n'était là pour l'accueillir. Pestant contre son apprentie, Thoralas se dirigea vers l'entrée.

- Bonjour, Stanislas

- Je dérange ? *ayant entendu Thoralas pester*

- Non non, je viens de finir.

- Ca tombe bien j'voulais t'parler un peu. Tu sais là pour l'exposition.

- Oui, bien sur. Mais je ne t'attendais pas si tôt.

- C'est qu'ton aprentie est partie un peu vite, j'ai pas eut l'temps d'lui demander quand ce serait, t'as une idée ?

Mentalement Thoralas, se disait que vu l'idée qu'elle se faisait de Stanislas ceci n'était pas très étonnant.

- Bien sur, d'après ce que j'ai entendu l'exposition commencera le jour du solstice d'été.*Son regard croisant celui de Stanislas qui l'écoutait toujours.

- Ahh dans quinze jours. Ca laisse le temps de se preparer ça.

- Oui, mais il faudra encore s'inscrire et je ne sais pas ce que vaut ta charette sur les chemins.

- T'inquiètes pas, la route est pas trop mauvaise y en a bien qui font la navette pour emporter des marchandise. Et faut s'inscrire ?

- Tu crois vraiment qu'ils vont laisser les premiers venus s'inscrire sans un minimum de sélections?

- Vaudrait mieux y aller en avance alors. Et puis y a bien trois jours de route

- Pour ma part, j'ai déjà pris des dispositions. Préviens moi quand tu seras près. N'oublie pas qu'il fait froid la nuit. Il vaudrait mieux ne pas avoir à devoir bruler ta charette pour nous rechauffer

- J'emmenerais du petit bois pour les feux de camps héhé, et puis y a des arbres partout dans ces forets, y aura pas besoins de bruler un truc que j'ai fait ! Tu veux quand meme pas partir tout de suite ?

- D'ici un jour ou deux, n'oublie pas qu'il faudra se trouver un hébergement et j'aimerais bien éviter la foule sur les routes.

- C'est juste une exposition hein, mais t'as raison : pour trouver une auberge vaudra mieux pas perdre trop de temps. On n'aura qu'a partir demain. Et ton aprentie viendra aussi ?

- *Thoralas souleva un sourcil repensant à la conversation qu'il venait d'avoir avec son apprentie*Hum, partons demain vers midi alors. Non, mon apprentie ne viendra pas, elle s'occupera de quelques affaires pendantes durant mon abscence.

- Oh, tant qu'elle y sera, elle pourra aussi passer voir du coté de chez moi si tout est en ordre de temps en temps ?

- Ha, tu crains les voleurs? Je suis désolé mais demande plutôt aux gardes. Je ne crains qu'elle ne soye très occupée à la forge.

- Bah tant pis, je leur passerais un mot oui.

Stanislas se tourna alors vers la porte offrant un adieu de la main au forgeron. Thoralas quand à lui se retourna à son bouclier. Il devait le polir pour demain.

De plus, il devait aller discuter de diverses choses avec son apprentie...


(Hors jeu: Je vous rassure la conversation a été faite entre moi et Tesclosh. ^^ )

P.S. Désolé j'avais zappé le bout "à la dernière réunion" donc ça a lieu au solstice d'été si j'ai bien compris.

Après une dure journée de labeur à consolider les enclos des Grandes Filleuses qui s'ébattent dans l'immense delta jouxtant Fin-de-Mer, PeauRoc rentre avec ses compagnons-artisans, Elënoaire (dite "la Volontaire"), PoigneFoudre et Soklan, dans leur atelier, les bras épuisés par une journée de labeur éreintant.

L'atelier est étrangement calme et pas une lueur ne trahit la moindre
présence, alors que la course du soleil s'infléchit dans le ciel.
Au dehors, tandis que la marée monte rapidement recouvrant le vaste champ de mangrove, le chant des crapauds-crécelles, ronflant, baigne le village d'une quiétude estivale. Le long des rares ruelles pavées ou des ponts d'élançant de part et d'autre des plate-forme d'habitation (sur pilotis), des cèpes lunaires diffusent petit à petit leur pâle lueur, nimbant la cité d'une éclat fantomatique des plus appréciables. Des colonnes d'échassiers rentrent au bercail, les hôtes chargées des richesses vivrières de la mangrove, et le vent, chand, tourne, tandis qu'un parfum iodé chasse enfin les effluves musquées qui émanent des séchoirs d'algues.

Arrivés à l'atelier (qui se situe sur le terre ferme, non loin des affleurement de SAngGranit dont les compagnons tirent leur richesse), tous les quatres déposent leurs outils et profitent de la grande cuve d'eau douce, chauffée toute la journée au soleil, pour se délasser. Passé ce moment de détente bercé par la mélopée stridente des batraciens locaux, les compagnons se réunissent dans la grande salle de l'étage où, sur la grande table de chêne, repose un bout de parchemin, révélé par la clarté fébrile fournie par une immense lanterne à huile à la mêche réduite.
Comme toujours, la plus intriguée et la moins patiente, Elénoaire s'en saisit et, annonce à ses compagnons, le sourire aux lèvres, l'imminence du tournoi préparé par les Mains Noires.

"_ La note a été rédigée par le Maître, lance-t-elle. Il nous recommande vivement d'y participer.

_Je n'en vois pas vraiment l'intérêt, grommela PoigneFoudre, un troll massif au bras parsemés d’ergots de cornes noires, en coupant épais morceau de fromage qu'il dépose sur son tranchoir. Depuis la venue de l'émissaire de la Marche, nous avons assez de commandes pour une ou deux années. Et puis, pourquoi y envoyer des nôtres, alors que nous sommes déjà peu nombreux pour la tâche impartie, sans parler des obligations de certains. (à ces mots, le reflet de ses larges yeux entièrement noires semble se porter sur PeauRoc)

_Tu n'as pas vraiment tort, Poigne', mais crois-tu vraiment que le Maître n'y a pas déjà songé?
ET puis, cette exposition n'est que temporaire. Et c'est surtout l'occasion de découvrir les autres cités. Pense un peu à Solkan qui n'a jamais quitté la côte...

Solkan, un salin (un hybride d'homme et de créature marine) au yeux globuleux et au teint grisâtre, acquiesça de la tête, en découvrant d'un sourire enthousiaste de belles rangées de petites dents effilées.

_Sûr que tout cela me tente ! Et puis, le concours n'a lieu que dans quinze jours. Nous avons le temps d'avancer dans nos livraisons pour nous ménager quelques jours de repos studieux à Orsindre. Vous ne croyez pas?

_Sans oublier que, les hospitaliers disposant de quelques installations, sur place, ils pourraient facilement trouver où nous loger...

Après une longue discussion qui s'acheva tardivement, les compagnons allèrent se coucher lla tête pleine de projets quant à cette occasion exceptionnelle de partir contempler la richesse créative des Royaumes Exilés. Après de courtes prières destinées à Sombraître, les limbes d'un sommeil insondable les enveloppèrent...

Stanislas alla prévenir ses clients qu’il partait à l’exposition, ainsi que la garde pour que sa maison ne reste pas sans surveillance. Puis, le jour du départ il chargea sa charrette de la chaise à bascules empaquetée, de ses affaires, d’un peu de bois de chauffage, ainsi que de bois pour sculpter.

Ceci fait, je suis prêt. :p

(pour ceux n'habitant Orsindre) : les jours qui suivent sont particulièrement ensoleillés, un vent chaud revigorant les membres. Seule chose étrange, le comportement de la faune. Les oiseaux se rassemblent et s'envolent vers l'ouest, au bord de la mer, où ils s'installent en colonies bruyantes. La chasse aux oiseaux se faisant plus ardue de ce fait, on passe aux lapins...



A Orsindre :
Melissandre, obsédée par la sécurité de cet événement, remarque un individu étrange. Habillé d'une longue tunique brune liée de partout par du cuir gris, portant une longue cape gris-vert, un arc finement travaillé accroché en bandoulière sur le dos, il semble accomplir les mêmes rondes qu'elle. Un moment, elle tombe presque nez-à-nez avec lui. Son visage, caché auparavant par sa cape, lui apparaît alors et elle pousse un petit gémissement de surprise. La face de l'homme serait presque commune, s'il n'avait deux petites cornes noires sortant du front et des yeux d'un rouge magmatique. Toujours professionnelle, Melissandre remarque que l'homme est armé d'un sabre et a deux baguettes accrochées à sa ceinture parmi d'autres choses.
" un problème, capitaine ? demande-t-il, avec un petit sourire narquois.
Baissant les yeux avant de répondre, Melissandre remarque accroché à son cou un symbole d'Orchaïnn.

après sa discution avec son 'patron', Sarkis s'en retourne chez lui, de fort bonne humeur. Si la promesse de nouvelles expéditions est certainement ce qui attise le plus son intéret, il ne peut s'empécher d'être curieux quant à la quantité et la qualité des oeuvres qui seront présentées.

en chemin il passe chez Maëlan, un jeune garçon qui lui sert parfois d'apprenti. Son père étant maréchal ferrant, il souhaite que son fils puisse au moins prendre la relève et, idéalement, puisse ajouter à l'affaire familiale quelques dont plus poussés sur la forge. Sarkis a donc passé un accord avec eux : il forme (pas seulement en forge mais aussi en connaissance générales (langue, maht,...) le jeune Maëlan quelques jours par semaine lorsqu'il est présent et, en contrepartie, la famille-surtout son apprenti - veille sur sa maison en son abscence.
un payement peut être envisagé si nécéssaire

'il faudrait que je mette la main sur ce sortilège de fermeture magique, un de ses jours' pense-t-il en chemin

'Bonjour maître Olindo" dit-il en entrant dans la cour du maréchal-ferrant.
"vous avez sans doute entendu parler du prochain évènement qui va avoir lieu dans notre chère ville? Afin de confectionner quelques objets dignes de ce nom, je vais travailler d'arrache pied les semaines à venir. si votre fils souhaite en profiter pour apprendre quelques techniques, j'apprécierai son aide. Je risque d'être abscent quelques temps après cet évènement et ne pourrais donc le former."

au moment de partir de Fin-de-mer, un voyageur s'approche du groupe de PeauRoc (vous partez en groupe, non ?). Tenant à la main les rênes de sa mule très chargée, il s'appuye de l'autre sur un bâton qui semble être fait d'acier.
-salutations, voyageurs, dit-il en lançant un regard à vos paquetages. Il paraît vieux, en tout cas vieux pour un homme, une courte barbichette donnant à ses yeux pétillants un contrepoint étrange. Je me rends à Orsindre, continue-t-il. Pourquoi ne pas voyager ensemble ? Les routes ne sont pas sûres...

Par cette matinée ensoleillée, les compagnons de la Maison de Taille de Fin-de-Mer avaient échafaudé leurs plans et pour le voyage, et pour l'exposition.
La réalisation d'un vaste trône de marbre crème aux incrustations de nacre et muni de parties coulissantes (le transformant en table) a soulevé l'enthousiasme de chacun. A l'aube, PoigneFoudre et PeauRoc chargent tous deux les deux chariots robustes, chargés qui de victuailles, qui des outils et du matériel nécessaire à l'entreprise artistique, sous les yeux placides de leurs deux énormes Pataugeurs, Bantha et Paruel, des créatures imposantes semblables au croisement d'un rhinocéros avec un hippopotame et un batracien.
Tandis que les deux pachydermes fouillent le sol humide de leur enclos à l'aide de leur unique et impressionnante corne, Elénoaire achève d'émettre ses recommandations aux trois apprentis qui veilleront sur l'atelier en leur absence. Les sourcils froncés et l'œil inquisiteur, la farouche dame réussit à faire trembler les trois adolescents (deux humains et un troll) qui laissent échapper un soupir sonore tandis que leur matrone détourne enfin d'eux pour rejoindre ses compagnons.
Alors que tout est fin prêt, l'équipage harnachent les bêtes de somme et, munie de sa conque de Murex Noir, Elénoaire fait retentir le signal du départ. PeauRoc, Mâchepierre sur les talons, marche 10 m en avant pendant que les deux véhicules la suivent.
Arrivé à l'entrée fortifiée de la ville, les gardes aux casques de coquillages et aux armures aux clous de pierre les saluent chaleureusement, accompagnés par quelques citadins venus encourager tous les équipages s'ébranlant pour l'Est. C'est en fait une petite caravane qui s'est formée pour effectuer le voyage vers Orsindre.
Malgré cela, l'absence de Solkan incite les Tailleurs de pierre à faire halte peu avant les lourdes portes de pierre verte protégeant l'accès à la mangrove.
L'inquiétude se lit sur le village de chacun, tandis que PeauRoc envoie son ami velu dans la ville retrouver la trace du Salin...
Passé deux heures, l'animal fou de joie réapparaît, suivi par une silhouette familière, brinquebalant tant bien que mal un barda en un équilibre précaire.
Essoufflé, Solkan arrive à hauteur de ses camarades. Il est trempé jusqu'aux os, et dans ses yeux globuleux se mêlent colère et inquiétude.
Il susurre, jetant de discrets regards par dessus son épaule pour ne pas risquer d'être entendu d'un quidam:

"C'est le Maître. Il ne va pas très bien. Cette nuit, Isomel est venu me chercher en hâte, pour contactée Erna, la vieille guénaude de la rive Sud. Elle m'a supplié de lui porter un petit sac de toile, hurlant qu'il en allait de la vie de son père. Alors, j'ai plongé et j'y suis allé aussi vite que possible. Sur place, j'ai pas trouvé sa cabane tout de suite, car je suis tombé nez à nez avec un de ces satanés crabes sauteurs. Mais bon, j'ai pu lui donné le sac, et la vieille rabougrie (ce faisant, il crache bruyamment au sol en arborant une grimace le rendant encore plus repoussant) m'a préparé une sorte de pâte blanchâtre. J'ai du la ramener en vitesse au Maître, avec toujours le sac de toile. Vous l'auriez vu, Isomel était hystérique. Elle a pris la préparation et le sac et s'est enfermée dans la chambre de son père. Bon, j'en ai profité pour casser la croute et me sécher un peu. Mais après quelques heures, le soleil s'étant levé, elle m'a mis dehors en m'assurant que son père allait mieux et que nous devions absolument nous rendre à l'exposition des Griffes Noires. Il nous chargeait aussi d'y retrouver un certain Hanaric, un vieil ami à lui, pour lui remettre ce sac-ci."
A ces mots, le salin extirpe de sa poche un sac dégoulinant d'eau, ainsi qu'un amas de crevettes salées. S'agenouillant, il les remet prestement dans une sacoche et tend le sac à PeauRoc.
"Isomel a dit que son père te chargeait personnellement de remettre le sac en mains propres à ce Hanaric. Tu dois bien entendu prêter serment de le faire... je te passe les détails. Bref, te voilà avec encore un de ses mystères sur le dos."
Le salin au visage presque dénué de traits mais aux mâchoires débordantes de dents se retourne brusquement:
"Non, pas la peine d'y penser Elénoaire! Il a préciser qu'on ne devait pas l'ouvrir, j'ai déjà demandé", sa bouche s'élargit jusqu'à fendre alors pleinement son visage, lui donnant un aspect sadique et encore moins engageant.

"Bon, allons-y, nous avons du retard!", souffle la voix rauque de PoigneFoudre alors qu'il charge les effets de son compagnons sur son chariot.

L'équipage prend dès lors la route des portes qui les attendaient depuis, bâillant paresseusement à la forêt et aux plaine alentour. Mais une voix marquée par les passages des saisons s'élèvent derrière le groupe.
Interpelés, tous s'arrêtent et prennent connaissance du curieux drille.

L'homme se présente sous l'identité de Jaspaire Dorelmont, historien du "berceau des dieux" (=Sandragore) et auteur d'une prochaine anthologie de l'Art Retrouvé.
"J'espère bien profité du temps qu'Orchaïn m'accordera pour rapporter quelques gravures et en faire profiter chacun. Tenez, voyez déjà quelques unes qui devraient vous rappeler les célèbres galeries de La Sublime Demeure du Comte Masavidh, grand protecteur du royaume Séleumahn, d'Elvezane... (plusieurs minutes s'écoulent entre quelques anecdotes joyeuses bercées par le chant de quelques oiseau-lyres) ... voyez, je m'y connais un peu, mais j'aimerai bien accomplir encore cette ultime tâche."
Ses yeux pétillent de passion alors qu'il distille ses propos à un PoigneFoudre visiblement séduit par le personnage. Elénoaire affiche, quant à elle, un certain agacement vis à vis du vieillard. Elle l'exprime à Solkan - qui maintenant ferme la marche - par le biais d'un mime explicite. PeauRoc, elle, tire le pachyderme de tête (tirant le chariot de PoigneFoudre) par son anneau nasal, tandis qu'à portée de voix, au devant, Mâchepierre trottine calmement et flairant par moments le sol...


Désolée si les propositions ne te conviennent pas, tu les changeras au besoin, MB .
Pendant le voyage, les compagnons l'assaillent de questions diverses sur ses activités actuelles et passées, sur ses origines. Si Elénoaire l'ignore royalement (le plus souvent), les trois autres lui manifestent une attention respectueuse. Solkan reste toutefois en retrait, parfois, pour ne pas vexer davantage l'ancienne maîtresse d'équipage.
PeauRoc essaye pour sa part, quand elle a l'occasion d'être seul avec l'homme, de parler le plus possible de la vie d'avant l'Exode.


Le voyage se déroule sans encombre jusqu'à l'arrivée des artisans et de leur convive à la capitale des Royaumes Exilés. Sur place, tout pour eux n'est qu'enchantement, et surtout pour Solkan qui découvre enfin les arts d'engingneurie gnomiques. Fusées éclairantes tirées le soir pour surveiller les abords des fortifications, golems vapeur s'échinant à aménager le grand sérail qui accueille tous les étrangers venus participer à l'exposition. PeauRoc décide de rendre visite à son vieil ami Sarkis, en compagnie d'Elénoaire, pendant que Solkan flâne et que le très sérieux PoigneFoudre s'occupe de leur installation.

Les deux dames arpentent les rues pavées et s'émerveillent des diverses boutiques qui parsèment leur chemin. Mais c'est avant tout l'architecture locale qui leurs arrcahe le plus de commantaires et d'attention. C'est pleine d'un orgueil digne qu'elles contemplent le beffroi d'Orsindre, bâti avec le concours de leur Maître, et arborant, entre ses différents étages, de magnifiques gargouilles taillées à même les pierres les plus dures et les plus rares.
Finalement, la fumée s'attaquant à leurs yeux, elles pénètrent dans le quartier des forges, l'immense quartier industrieux d'Orsindre. De nombreuses échoppes arborent, sur leurs enseignes, le symbôle de la Ligue d'Argent. Néanmoins, elles ne tardent pas à trouver l'établissement de Sarkis.
En entrant dans le comptoir du forgeron indépendant, l'hospitalière annonce de sa voie puissante, la voix faussement grave
"Bonjour, maître-forgeron!, nous aurions commande à vous passer. Nous sommes pourvu d'or en grande quantité, mais ne savons nullement comment le BIEN dépenser..."

Il s'avère que Jaspaire Dorelmont fait partie des Hermétologues, un cercle du savoir de Leamprys.
" je vais rejoindre l'un de mon ordre à Orsindre. Il est spécialisé dans la fouille de sites anté-exiléens ici en Sandragore. Il a récemment fait quelques découvertes fracassantes mais... chut... conclut-il en rougissant. Si cela vous intéresse, il tient une conférence à ce sujet pendant le festival des mains noires."

Pendant ce temps là à Pelundar Thoralas ,ayant terminé de polir son bouclier, profite de sa dernière matinée. Le demi-elfe effectue une visite à la mine et la tournée des mineurs qu'il connait le mieux. Il leur demande de mettre de coté tout ce qui sortirait du minerai ordinaire. Promettant qu'à son retour, il pourrait revenir avec de l'or à depenser.

Alors que midi approche Thoralas donne des dernières recommandations à son apprentie et prépare son équipement pour le voyage. Le soleil étant au zenith Stanislas arrive à l'heure convenue, le forgeron l'attendant juste devant sa forge.

Le menuisier descend alors de sa charette et entame la conversation.

- Alors Thoralas ! T'es prêt ?

- Bonjour, Stanislas. Bien sur je t'attendais.

Stanislas cherche du regard une créature de sexe feminin travaillant dans la forge, puis sourit au forgeron- T'y vas à pied ou t'as une monture ?

- Je prendrais peut être une monture. Mais vu le rythme de ta charette, je ferais mieux de me deplacer à pied

- Elle va pas assez vite ma charrete ? Bah sinon y a d'la place pour deux dessus

- Si cela est proposé si aimablement. L'on devrait arriver à Orsindre en moins de trois jours.

- J'supposes oui. Faudrait faire les courses avant de partir, sinon on va devoir chasser. T'emenes des trucs ?

- Oui, j'ai préparé quelques provisions. Thoralas s'avance on peut voir sous ses habits son armure. Il porte une épée dans le dos ainsi qu'une targe. Le forgeron porte une bouclier d'une taille assez imposante ainsi qu'un sac de voyage.

- Eh, t'es parés pour explorer la marche du lion toi, héhé ! On va juste à Orsindre tu sais.Embarque donc tes baggages et on y va.

- Les routes ne sont pas sures surtout quand il s'agit simplement d'une piste...

- Quoi depuis le temps ils n'ont rien fait de mieux ?

Thoralas dépose alors le bouclier ainsi que son paquetage dans la charette avant d'y monter.- Non.

- Les flemards... tiens tu prend les rennes je vais faire un somme ?

Le demi-elfe se saisit des cordes- J'espère que ton mullet avance ...

- Ouais ouais, il sais faire.
Stanislas se calle sur sa place et pose sa tête dans ses bras dans une posture tout à fait inconfortable.

La charette s'avance alors en direction d'Orsindre commençant à laisser derrière elle la ville de Pelundar.

(Voilà juste pour dire que nous sommes partis et nous sommes en chemin. Je ne sais pas combien de temps cela mettra en charette. La parole est donc à nôtre cher MJ)

heu, je précise que l'atelier de Sarkis n'est pas au centre ville: le comptoir où il (fait) vendre ses produits y est. donc je suppose que ton perso est passé d'abord chez le gnome qui vous a réorienté vers la maison de pierre, un peu à la sortie de la ville

un silence ponctué des martellement et autres bruits de soufflerie commun à toute forge réponds à l'appel de la troll.

c'est alors que surgit Xanthéas, son corps incandescant rivalise en taille avec ceux des humanoides présents.

hormis peau roc, c'est la première fois qu'ils font la connaissance de l'élémentaire, la surprise se lit sur leur visage et leur corps se raidissent, près à réagir en fonction de la situation.

heureusement un geste de la troll leur fait comprendre que tout va bien.

l'élémentaire pointe son regard de braise sur celle-ci et incline la tête en signe de reconaissance. il désigne d'un geste la table de pierre.

les visiteurs remarquent alors que les objets en bois ne sont guère nombreux, du moins au rez-de chaussée.
heureusement, les chaises font partie du nombre.

Xanthéas se retire alors et peauroc et ses amis peuvent l'entendre parler une langue qu'il ne comprennent pas.

"maitre, vous avez de la visite, peau roc" signale-t-il au mage, occupé à terminer les commandes de pièces pour machines à vapeur des gnomes avant la date de l'exposition, vu qu'il ne pourra sans doute pas les honorer ensuite.

"toujours aussi peu loquace mon ami" répond Sarkis en levant la tête de son ouvrage.

"bien, nous allons faire une petite pause" annoce-t-il a son apprenti, lequel soupire de soulagement : quand son maitre lui avait parlé de travail intensif, il n'avait pas imaginé que ce dernier terminerai toutes les commandes en cours... heureusement que cela ne consiste pas uniquement à manier l'enclume et le marteau...

"Approche toi un instant Maëlan, nous ne pouvons nous présenter ainsi devant nos invités"
Le mage se concentre quelques instant et, à la suite d'une brève incantation (prestidigitation) les deux forgerons reprennent un aspect bienplus soigné.

"ce n'est pas parfait, mais nous manquons de temps pour une faire une toilette correcte"

suivit du jeune garçon, il retourne dans la pièce centrale.

"Peauroc, mon amie ! cela fait longtemps que je ne t'avais vu ! Je suppose que l'évènement à venir n'est pas étrangé à ta venue ici.
Qui sont donc ces personnes qui t'accompagnes ?"
"servez vous" dit-il en pointant l'assiette au centre de la table, surlaquelle sont disposé quelques fruits et des biscuits
"Je me présente : Sarkis Oeilfeu, voici mon apprenti Maëlan et vous avez déjà fait la connaissance de mon allié, Xanthéas"

arcanan a écrit:

heu, je précise que l'atelier de Sarkis n'est pas au centre ville: le comptoir où il (fait) vendre ses produits y est. donc je suppose que ton perso est passé d'abord chez le gnome qui vous a réorienté vers la maison de pierre, un peu à la sortie de la ville

Pas de souci, j'ai juste abrégé pour que nos chers internetspectateurs n'aient pas à s'embarrasser des détails que j'ai volontairement omis (par faute de mémoire, j'avoue ).
ça me convient, donc.

Par contre, PeauRoc est seule avec Elénoaire. Ses autres compagnons ont d'autres occupations. Tu te rends compte! Sarkis est seul avec deux filles des plus... euh... agréable (? ).
Il devrait en profiter davantage, chanceux qu'il est...

Peu à peu Orsindre se peuple d'une population nouvelle. Il n'y a pas vraiment foule, mais les nouveraux arrivants ont souvent des objets étrangers dans leur paquetage, ou bien une mule faisant de la vapeur. Dans les tavernes proches du hall des mains noires, des instruments de musique jouant tout seuls se font entendre, sous les applaudissements d'artisans étrangers. La première exposition commencera dans deux jours, et déjà les inscriptions sont en train d'être prises. Quiconque peut présenter un objet, mais son intérêt déterminera où il sera exposé dans le hall. Deux maîtres marteleurs de la guilde reçoivent les sollicitations à l'entrée du hall.


j'attends toujours la réaction de Melissandre

-"Hors de mon passage étranger sinon je vous arrêtes pour entrave a agent dans l'exercices de ses fonctions"

Melissandre semblait d'une humeur massacrante, cependant jamais elle n'oserais mettres sa menaces à executions, enfin pour le moment..

-"Declinez votre nom étranger que je sache au moins qu'elle est l'homme ou le démons rajouta-t-elle plus doucement mais assez fort afin que l'étranger puisse l'entendre qui ose se moquer de moi."

"oh là , capitaine, doucement, dit l'étranger. La ligue d'argent serait contente d'apprendre dans quelle mesure vous accueillez les étrangers venus peut-être faire des emplettes... Je m'appelle Garrett Vertelame, et je suis envoyé par les Hermétologues de Leamprys pour m'assurer de leur sécurité."

je présume donc qu'aucun artisan n'a voulu s'inscrire pour présenter une création.


La première réunion du festival se tient dans le hall d'ingénierie des maîtres-poudriers. Il s'agit d'une conférence-exposition-débat sur l'armement d'exploration et d'attaque en Sandragore. Alors que les gens rentrent dans le hall, des conversations fusent déjà à propos d'une nouveau mousquet gnome et des arbalètes à répétition de maître Morne Sangrenain.

Y allez-vous ?

bin si : mon perso est inscrit avec les 2 objets dont je t'ai parlé (je gardais juste leur description pour l'évènement lui même)

et bien sur que j'y vais: il doit y avoir pas mal d'explorateurs à cette conférence et des expéditions peuvent se former

Sarkis est satisfait de lui même
info sur les jets, si besoin :
torche Lancé(1d20)+23: 11,+23 Total:34
set de bijoux : Lancé(1d20)+18: 10,+18 Total:28
il a pu terminer les commandes en attente (son jeune apprenti est litéralement sur les genoux, ils ont travaillés du soir au matin) et ses deux oeuvres pour l'exposition sont assez bien faites. elle sont pour le moment sous la garde de Xanthéas.

il se dirige d'un bon pas vers le lieu de la confèrece, tâchant de se rapeller où il avait fixé rendez-vous à peauroc